L'AFRIQUE EN 4x4
 
 
 
 
mise à jour le 10/03/2020                    En cours          
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Dimanche 20 Octobre

La frontière Béninoise se passe bien et rapidement.  Nous payons un laissez-passer pour la voiture 9€.

Le passage de frontière est aisé, par contre nous avons droit à 2 contrôles de police quelques kilomètres après, avec vérification des passeports.

Nous avons du goudron jusqu’à Tanguietta, puis 45 kms de piste jusqu’à Batia, aux portes de la Penjari. Lorsque nous passons la frontière, il est midi. Nous cherchons un endroit sympa pour pique-niquer, mais ne le trouvons pas. Le temps passe, puis on se dit qu’on peut aller jusqu’à Batia. Nous avons prévu d’aller au « Camp Numi ».


La piste entre Tanguietta et Batia est un peu cahoteuse. Nous sommes encore en saison des pluies.

    
 
Lessive à la rivière :

    

Christian(e) sont un peu secoués. Nous arrivons à l’entrée de Batia vers 15h30, tout va bien. Nous repérons la piste du camp.



A 500m de l’arrivée, nous avons le choix entre 2 pistes… Il y a beaucoup d’eau à gauche…


Nous choisissons donc la piste de droite qui parait plus sèche… Mauvais choix ! Le sol est imbibé d’eau, et la roue avant droite s’enfonce d’un seul coup !


Nous voilà bien plantés dans la boue !



Ayant un arbre à proximité, nous sortons le treuil. A peine sorti côté droit, les 2 roues gauches s’enfoncent à leur tour. Le terrain est mou, très mou, partout


Nous sommes maintenant trop près de l’arbre, il faut se reprendre plus loin. Avec des cordes et des sangles supplémentaires, nous atteignons un arbre à 30m si ça marche, nous pourrons tirer Griz’land tout le long de la piste.



Nous réalisons que nous sommes à 500m de notre destination, alors, Christiane et moi, allons à pied au « camp Numi », chercher de l’aide. Au milieu de la forêt, entouré d’eau qui descend de la montagne, c’est un petit paradis.


D’abord nous ne voyons personne, puis nous apercevons Alfred, propriétaire des lieux, sur sa terrasse. Il est Allemand et vit là depuis une dizaine d’année. Nous lui expliquons la situation. Il n’est pas surpris… le terrain du chemin que nous avons emprunté est gorgé d’eau à cette période. Il le sait impraticable, et avait mis quelques branches en travers pour le signaler… Bien insuffisantes, les quelques « brindilles » ne nous ont pas incités à prendre l’autre côté. Il semblerait que quelqu’un ait pris les plus grosses branches.


Il enfile ses chaussures, prend du matériel et son 4x4. Il faut absolument tirer la voiture par l’arrière. Par devant, on s’enfoncerait  en permanence. Finalement, il revient avec un tire-fort, pelle, 2 plaques de « désensablage ». Un guide local, Thomas, passe par là et nous donne un vaillant coup de main.




Il faudra 2 heures en utilisant 6 plaques et le tire-fort pour nous sortir de là ! Belle épreuve pour tous, surtout sans avoir mangé de la journée.



Heureusement nous sommes très bien reçus chez Alfred. Christian(e) prennent une chambre et nous nous installons dans notre « maison » pour 6€ /nuit. Alfred nous met à disposition la salle de bain d’une chambre.  Après la chaleur  et les efforts de l’après-midi, une bonne douche est bienvenue.
Lorsque nous ouvrons le toit pour installer le lit, le compresseur nous lâche ! La reprise du voyage commence bien

Après un bon repas préparé par Joseph, fromage peulh grillé avec des pâtes, nous allons nous coucher, on verra demain pour le compresseur.

Lundi 21 Octobre

Il faut ranger et nettoyer le matériel sorti la veille pour nous sortir de la boue. Christian attaque le démontage du compresseur.


Si ça continu, il va regretter d’être venu en vacances avec nous ! L’axe du moteur a cassé ! Impossible pour nous de faire une réparation, mais Alfred connait un Suisse, Harry, à Natitingou, qui a un centre de formation avec des machines outils.

C’est à 90km, dont la moitié de piste. Alfred appelle Harry, et accepte d’envoyer son chauffeur, Sabi, qui  part en mobylette avec le moteur du compresseur. Vers 14h, Alfred rappelle Harry et nous dit que ça va aller….

Pendant ce temps, nous faisons un peu de lessive, nous profitons de la piscine.



L’après-midi, nous faisons une petite visite dans le village de Batia.


Batia est au milieu des champs de mais


Et de coton.


    
 
Nous rencontrons Thomas, le guide qui nous a aidés hier. Ça nous facilité le contact avec les habitants du village. Nous nous essayons à piler le mais, ça nous rappelle notre enfance.

    

Vers 19h, Sabi revient de Natitingou avec le compresseur réparé. Harry a réussi à sortir l’axe, et il en a fait un nouveau ! Pour cette réparation salutaire pour nous, nous avons payé la location de la moto (10000FCFA), le carburant (5000FCFA), l’huile (1500FCFA) pour la vidange de la moto, la réparation d’Harry (10000FCFA), la journée de travail de Sabi (5000FCFA) et son pourboire (5000FCFA), soit 36500 francs CFA = 56€ ! Dérisoire ! Ce genre de situation est inimaginable en France ! C’est aussi ça l’Afrique !

Ce soir Alfred attend un couple de diplomates Allemands ; ils travaillent à l’ambassade d’Allemagne à Lomé. Rafael et Karine arrivent avec leurs 2 enfants, Henri (3 ans) et Noémie (1 an). Nous mangeons tous ensemble à la table d’Alfred, C’est très sympa. Cette fois, Joseph nous a fait des boulettes de bœuf  en sauce, avec des frites d’igname.

Nous nous mettons d’accord pour aller ensemble dans le Parc de la Penjari. Ce n’est pas la meilleure saison, il y a encore beaucoup d’eau et toutes les pistes ne sont pas praticables.

Avec notre mésaventure de la veille, nous préférons profiter de la présence d’un guide. Rafael et Karine prendront Thomas, le guide, dans leur Discovery 3 et nous les suivront. Le départ est prévu vers 8h30.
 




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