L'AFRIQUE EN 4x4
 
 
 
 
mise à jour le 10/03/2020                    En cours          
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Mercredi 27 Novembre

Kidira, Sénégal. Nous passons le poste de douane, pour l’entrée du véhicule… signature et tampon sur le carnet de passage en douane… RAS

Police des frontières. Nous abordons un Policier en lui disant

-« Bonjour Monsieur, nous souhaitons entrer au Sénégal »… ce à quoi il nous répond
-« Bienvenue, vous êtes déjà au Sénégal ! »

Le ton est plus agréable que celui de la veille ! c’est déjà ça !

-« Et… où pouvons-nous faire notre visa ? »
-« Suivez la route goudronnée à droite, jusqu’au bureau de la Police. Ils vous feront votre visa »

Voila comment ça s’est passé ! Nous avons trouvé quelques personnes bien accueillantes, prenant le frais à l’ombre. Le chef de poste nous a demandé de le suivre dans son bureau. Il aurait besoin d’un peu de formation informatique pour être plus performant, mais au bout d’1 heure, nous avons eu nos visas biométriques, multi-entrées, valable 3mois, à 50€ chacun, et le tampon d’entrée au Sénégal. OUF !!!

Nous avons fait part de nos déboires… Tout ce qu’ils ont pu dire, c’est qu’il y a des problèmes de communications

Ce que nous déplorons, c’est la bêtise et la méchanceté exprimées par certaines personnes, qui profitent de la mise en place de ce visa biométrique pour faire ressortir des sentiments négatifs à l’égard des Français.

Le Sénégal est le 15ème pays Africain que nous traversons depuis le mois de Mars. Nous avons pris et payer tous nos visas sans aucun problème. Les Autorités Sénégalaises ont mis en place un système compliqué sans réfléchir à tous les cas de figure et sans avoir prévu les structures nécessaires.
Cela s’appelle « mettre la charrue avant les bœufs ». Une procédure temporaire avec un bon vieux tampon humide aurait permis de faire simple, le temps d’équiper les différents postes de frontière…!!!


Nous sommes au Sénégal… tout va pour le mieux…. Et c’est le plus important !!

Nous faisons étape à Tambacounda pour la nuit. « L’hôtel Oasis » accepte les voyageurs camping-caristes pour 10€/nuit. Il y a internet, donc on va pouvoir donner quelques nouvelles et rassurer celles et ceux qui s’inquiétaient de nous savoir au Mali.

Jeudi 28 Novembre

Après ces deux journées fatigantes, de route et de piste non stop avec les passages de frontières, nous décidons de rester à l’hôtel Oasis aujourd’hui. L’’hôtel est très beau.

 
Par contre le parking réservé aux camping-cars n’est pas terrible,

 

Mais il y a de l’ombre (très important, il fait 40°C), nous avons besoin de repos, il faut faire quelques courses, donner quelques nouvelles avec internet et  réfléchir à ce que nous allons faire en attendant notre Rendez-vous du 7 décembre à M’Bour, avec les VITECA.

Dans la soirée, nous rencontrons rapidement le propriétaire de l’hôtel, un Français, qui est consul honoraire… Nous en profitons pour lui raconter notre épisode de visas et de frontières. Il promet d’en parler aux autorités Sénégalaises

Vendredi 29 Novembre

Nous sommes prêts à partir vers Nioro du Rip et le Siné Saloum, mais le compresseur nous lâche ! Il a cassé !  Et ça n’a rien à voir avec la réparation faite au Bénin.  Il va falloir essayer d’en trouver un nouveau.

Nous allons donc partir en direction de Dakar. Sur cette route, nous avons Kaolack, une des principales villes du Sénégal et M’Bour, le plus grand centre touristique. Avec un peu de chance, nous trouverons avant Dakar !

Pourquoi avons-nous besoin du compresseur ?

Au quotidien, il nous sert à mettre notre jerrycan d’eau potable sous pression pour remplir les bouteilles, et pour actionner le vérin qui soulève le toit quand on veut se coucher ! Il nous sert aussi à regonfler les roues lorsqu’on les dégonfle pour rouler dans le sable.

Avec le compresseur, nous remplissons une bonbonne qui nous fait une petite réserve d’air comprimé.
Pour l’eau, on peut en acheter. Pour le toit, il faut faire un essai manuel et si nécessaire démonter le vérin qui créé une grande résistance.

A l’hôtel, un mécano nous indique une adresse à Kaolack. Nous voici repartis sur la route, farcie de nids de poules !


Plus loin, sur la route, un Policier nous arrête pour demander une bièreGilbert détourne gentiment la discussion vers notre recherche de compresseur, et le Policier nous donne le nom d’un mécano à Kaolack.

Nous trouvons ce mécano. Nous faisons le tour de tous les mécanos de la ville accompagnés d’un gars, mais sans succès. Nous ne trouverons pas de compresseur ici !

Nous continuons le long des étangs où les villageois récoltent le sel.


Puis, nous nous écartons de cet axe principal pour aller dormir dans un campement indiqué vers Fatick. Il faut prévoir une chambre au cas où on n’arriverait pas à ouvrir le toit.



Encore une fois, il faut y croire… Après le panneau la piste se perd à travers champs, on demande notre chemin  dans les villages… Et il y a bien un campement au bout !


Très bel emplacement, au bord de l’étang. Gilbert négocie une chambre à 18€ (au départ, c’était 30€)


Nous faisons quand même un essai d’ouverture du toit, après avoir délesté la galerie de quelques kilos, et nous arrivons à l’ouvrir malgré la résistance du vérin.


Samedi 30 Novembre

La nuit portant conseil, Gilbert Mc Gyver pense avoir une solution pour remplir la bonbonne d’air sans le compresseur. Il fait un embout avec une valve adaptée pour les compresseurs de stations services. Ça fonctionne ! Nous avons rempli notre réserve à la 1ère station.

 
 
Nous quittons notre campement par une belle piste sur les étangs asséchés




Ensuite, direction M’Bour. On nous indique une quincaillerie susceptible d’avoir un compresseur. Comme il est midi, c’est fermé et il faut attendre 15h. Nous rencontrons Charly, guide, qui attend les touristes devant le distributeur d’une banque.

Il nous fait découvrir un petit resto sympa. A 15h, la quincaillerie ouvre ses portes, mais pas de compresseur ! Tant pis.



Nous n’avons pas envie d’aller sur Dakar, demain c’est dimanche donc tout sera fermé. J’ai repéré sur le guide du Routard, un coin sympa à Palmarin, au sud de M’Bour.


C’est donc au « Campement le Djidjack », chez Graziella et Jean-Paul que nous finissons la journée. 11€/nuit en camping pour 2 personnes. Le cadre est magnifique, dans la forêt et au bord de l’océan !

   

Dimanche 1er Décembre

Jean-Paul a téléphoné à un ami à Dakar, qui va regarder s’il trouve un compresseur. En attendant, nous sommes dans un paradis de nature.


Nous n’allons probablement pas bougé beaucoup avant l’arrivée de nos amis. A vrai dire nous sommes un peu fatigués et nous sommes au cœur du Siné-Saloum une des plus belles régions du Sénégal. Alors pourquoi chercher ailleurs ?



Tiens ! Un doux bruit de moteur Land Rover sur la route, arrêté à l’entrée du camping… Nous allons voir… forcément !

C’est un couple d’Allemands, Hugo et Armin, en voyage pour quelques mois. Ils ont bivouaqué 2 nuits un peu plus loin et ils se dirigent vers Dakar pour prendre leur visa Mauritanien. Ils se sont arrêtés pour voir l’épave échouée à côté de Djidjack.


Ils ont aussi eu des problèmes à l’entrée du Sénégal, à la frontière de Diama qui n’est pas équipée pour faire les visas biométriques. Ils ont du laisser leur véhicule à Diama, avec gardiennage payant, prendre un taxi jusqu’à la frontière de Rosso qui elle est équipée !

Finalement, ils ne sont pas pressés et s’installent à côté de nous.


 




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