Lundi 27 juin 2016

C’est la veille de mon retour en France et je m’étais fixé quelques objectifs.
Le 1^er : que la terrasse de l’étage soit terminée ; objectif atteint avec une équipe qui a même travaillée la nuit

          

Le 2^ème : Les pièces de l’étage terminées ; objectif atteint également

          

          

Le 3ème : la peinture de la piscine ; incroyable, ils ont passé les 2 couches dans la journée. Rappel des dimensions 12m x 5m par 1,5m de haut. Seul regret elle sera en eau d’ici la fin de la semaine et je serai parti

          

Et il y a la surprise désagréable. Fuite entre la SdB 5 et la SdB 2. Pas grand-chose, une conduite remplie de béton ! Hassan est venu le dimanche à 18h00 et a réparé ça ! Chapeau !

          

Pour terminer il fallait faire un petit nettoyage pour rendre les lieux plus accueillant à notre retour en septembre. Toute la famille s’y est mise. Fille, belle-fille…

          

…. papa maman

          

A l'étage, au RdC

          

Même Mallak était là

     

Pour un résultat correct

          

Dimanche 3 juillet 2016

C’est de JASSANS que je mets un peu de nouvelles de mon retour qui a été un peu dur, principalement pour des raisons administratives aux ports.

J’ai quitté vers midi ESSAOUIRA mardi dernier. J’ai pris un billet bateau, TANGER MED / ALGECIRAS, sur l’autoroute avec un départ à 23h00. Jusque-là tout va bien. A 21h00 j’étais à bon port. C’est là que commence les petits problèmes. Au bureau de confirmation du billet pris sur l’autoroute quelques heures auparavant, l’informatique ou le réseau beugue ! Il reste 2h00, mais au bout d’une d’1 heure le temps commence à presser. Et enfin, le billet de confirmation sort de l’imprimante. Je remonte dans la clio, ça presse un peu, je demande mon chemin « passez par la cabine N°7 » je passe, plus loin la douane, je rends mon papier d’entrée sur le sol marocain de mon véhicule, passage au scanner et enfin arrivé devant le bateau qui doit m’emmener en face. IL est tout près de 23h00. Ici commence une attente de 2h00, comme d’habitude !!!! Puis tous les cars de tourisme pénètrent dans le navire, il reste quelques véhicules, quand arrive mon tour, et là le douanier ne trouve pas le tampon de sortie sur mon passeport. J’ai raté une étape !! « Vous ne pouvez pas prendre le bateau, il faut le tampon de sortie, dépêchez-vous, retournez à la police (cabine N°7), et si vous ratez ce bateau qui va partir vous prendrez celui de 6h00 ! »
L’avant de la voiture était dans le bateau, mais impossible de continuer, demi-tour obligatoire, et retour à la case départ, pour les connaisseurs des lieux, ça veut dire beaucoup ? De plus le quai est complètement à l’opposé de la police, bref j’ai l’impression que je ne pourrai pas prendre ce fameux bateau. A ce moment un des contrôleurs d’accès comprend mon désarroi et décide de m’accompagner.

Vite, même très vite nous remontons tout d’abord jusqu’au scanner 1^er arrêt, mon accompagnateur explique rapidement au chef que nous remontons jusqu’à la police. Nous redémarrons, arrivons à la douane, mon guide me conseil de prendre discrètement sur la droite pour atteindre le fameux bureau de la police de la porte 7 ou là j’obtiens mon coup de tampon. Maintenant c’est le retour en direction du bateau qui semble toujours au quai, c’est mon guide qui est informé téléphoniquement par son supérieur. Nous arrivons donc de nouveau à la douane et là, contrairement aux autres passages obligés ça se passe très mal. L’officier, le gradé, le supérieur en un mot le chef me passe un savon comme quoi ma voiture était sortie du sol marocain et que j’étais rentré en fraude ! La situation qui semblait s’arranger, d’un seul coup se gâte ! Mon accompagnateur me fait des signes désespérés, j’arrive à comprendre qu’il faut que je m’excuse platement il va même jusqu’à prononcer « pardon, pardon » quand je l’ouvre pour tenter de m’expliquer ça agace mon interlocuteur… puis il me demande de déplacer mon véhicule de l’autre côté c’est-à-dire du bon côté. Je m’exécute, retourne à la cabine, vérification des papiers par un employé et hop nous pouvons repartir. Appel, le bateau est toujours là mais il s’apprête à lever l’ancre il ne reste que quelques minutes. Arrêt de nouveau au scanner, un signe ; réponse par clignotement d’une torche, c’est bon. Appui, appui me dit mon voisin ! Mais un gardien nous stoppe ! Echanges entre les 2 marocains, ça repart. Je vois le bateau plus personne ne monte à bord mais la porte est ouverte je pénètre enfin dans ses soutes : La course est finie, évidemment « pourboire » mais c’est mérité.

1h00 plus tard, je suis sur le sol espagnol. C’est toujours un peu long de sortir mais enfin je quitte ce bateau pour me retrouver dans une file de voiture qui bouge à peine ! Que se passe-t-il encore ? C’est l’arrêt total ! Tout est bloqué ! Le jour se lève. Cela fait 2h00 que nous sommes tous à l’arrêt. Les feux des cabines de douanes sont tous au rouge. Et je m’endors ……….24h00 que je n’avais pas fermé l’œil, donc normal. C’est dans un brouhaha de moteurs qui s’ébranlent que je sors des bras de Morphée en occurrence ma clio ! C’est donc 3h00 après notre arrivée que nous sortons enfin du port. 2h00 au départ plus 3h00 à l’arrivée gain de temps -5h00 !

La remontée par Madrid se passe bien. J’arrive à SARAGOSSE vers 20h00, mercredi donc, je prends un vrai repas dans un routier puis je rejoins BARCELONE. Il et minuit quand je sors de BARCELONE. Je m’arrête, dors jusqu’à 6h00 du matin. Je fais l’ouverture des magasins à la JONQUERA et j’arrive finalement à JASSANS vers 13h00 le jeudi.

Je croyais mon périple terminé jusqu’au moment où, sortant mes bagages du coffre je remarque des traces noires sur le parechoc de la clio. Et là stupeur, ce ne sont pas des traces d’échappement mais de pneu usé. Le pneu de droite est totalement détruit, celui de gauche quasiment autant, j’ai donc fait 2500 km avec un risque d’éclatement, un frisson me traverse le corps. Ne pouvant rester sans explication je rejoins le petit garage Renault local qui n’avait jamais vu une telle détérioration de pneumatiques. Analyse recherche du pourquoi ! La voiture ne peut être que déformée pour qu’une telle usure puisse apparaitre. Je réalise à cet instant que sur une piste au Maroc j’avais pris une pierre, je m’étais même arrêté pour vérifier que je n’avais pas commis d’incident sous la voiture. J’explique cela à mon garagiste qui se penche sous la clio et en ressort immédiatement pour m’annoncer que le train arrière était déformé et c’était la raison de mes ennuis. Donc il faut prévoir le remplacement du train arrière de la voiture. Le garagiste réalise qu’il à une clio du même type totalement abimée de l’avant et qu’il peut me monter le train arrière sur ma voiture. Rendez-vous est pris pour le soir même et samedi je pourrais récupérer la voiture. Ce qui fût fait, avec de beaux pneus neufs !
Après ces péripéties, retrouver les siens est un vrai bonheur, car malgré les apparences ces 2,5 mois n’ont pas toujours été faciles.

Retrouvaille avec les amis chez Catherine et Christian, super WE

          

Pendant ce temps à ESSAOUIRA, HASSAN a rempli la piscine