L'AFRIQUE EN 4x4
 
 
 
 
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Jeudi 24 novembre 2016

Evelyne est rentrée en avion dimanche. La veille nous avons chargé la voiture pour mon retour par la route et le bateau.

        

J’ai quitté Essaouira dimanche 16h00.


J’ai pris un nouvel itinéraire qui rejoint l’autoroute vers Safi au lieu de prendre par Marrakech.
Sur la N1 entre Ounara et Safi

        

Derrière moi le soleil me quitte !

      

Les kilomètres défilent…

     

Le pont Mohamed VI sur le nouveau tronçon d’autoroute près de Rabat


Un peu de repos tout au long du trajet. J’ai le temps, mon bateau est à 16h00 lundi à Tanger Med .

Le temps se gâte, s’était prévu ! La pluie en plaine et la neige sur l’Atlas

A Assilah, le jour se lève. Je m’arrête au parking vide. Je m’assoupis rapidement quand tout à coup on frappe à la vitre côté conducteur. J’ouvre un œil fatigué et distingue un visage à peine visible enfouit dans la cape d’une sombre djellaba.
Surpris, je réalise que c’est le gardien du parking qui m’indique 2 de sa main gauche alors que sa main droite agite un « espèce » de badge ! Exaspéré par cette intrusion dans mon sommeil déjà profond, je hoche ma tête pour exprimer ma négation et enclenche marche arrière puis marche avant pour m’éloigner de cette incursion dans mon sommeil. Quelques centaines de mètres plus loin, sur un parking d’hôtel, je me pose à nouveau et je dors

      

A mon réveil j’ai encore la visite d’une personne mais plus charmante celle-ci. Echanges cordiaux « Salam Malécom » « Malécom Salam » « c’est la bess » « oui super »…

Je fais le tour d’Assilah sous la pluie à la recherche d’un étal qui pourrait vendre des mandarines comme celles vues mercredi à Idaougourd (20 centimes d’€/kg !) mais il est encore trop tôt pour les commerçants. Je repars

       

Tanger Med s’approche. La fin du voyage sur le sol marocain

          


Le bateau est à quai

     


Le voyage s’effectue sur une mer d’huile alors que la météo était plutôt agitée. Arrivée au port de Barcelone, je me retrouve coincé derrière un véhicule dépourvu de chauffeur. Tout le monde sort, sauf moi !

Je m’adresse au personnel, quant au loin apparait un couple qui s’approche. Pas très rapide, ils me font des signes m’indiquant que la voiture leur appartient !!!!
Je me retrouve bon dernier à sortir du bateau !

Après les formalités d’usage, sans encombre, je reprends la route vers 20h30 en direction de la France.

Passage obligé par La Jonquera pour les traditionnels produits locaux et non locaux mais qui sont tous à des tarifs intéressants. Parmi ces produits, un carton de boisson anisée (pas de pub !). La place est réduite, la voiture est pleine et tant bien que mal je parviens à glisser mon carton au sol, devant le siège passager.

Mais, rapidement une odeur d’anis (!) se répand dans l’habitacle. Une bouteille n’a pas résistée à ma pose probablement peu délicate. Il faut faire vite. Je retire le sac qui recouvre le carton, soulève le carton souillé de ce liquide odorant comme on peut l’imaginer. Bref, je parviens à tout poser sur le macadam du parking en prenant soin de secouer le tapis de sol maculé lui aussi. Après un petit ménage, tout est remis en ordre, sauf l’odeur évidemment, donc je repars avec les fenêtres entrouvertes.
Au fait les mandarines sont déjà à 2,10 € ici !

Passage de la frontière et arrivée au 1er poste de péage français et, , un douanier me stoppe pour inspection.

J’ouvre un peu plus la fenêtre passager pour converser avec mon interlocuteur :

« Elle est bien pleine cette voiture » me dit-il sur un ton au demeurant sympathique. Je lui explique alors qu’en effet je transporte des canapés avec leurs mousses

« C’est de la belle mousse » rétorque t’il

Pendant ce temps je me dis comment ne peut-il pas sentir cette odeur qui envahie l’habitacle ?

« C’est effectivement de la bonne qualité » je lui réponds
« C’est bon, vous pouvez y aller »

Et j’y suis allé effectivement ! Et ce jusqu’à BédarieuxChristiane et Christian m’attendaient (1h00 du matin le mercredi). Eux étaient rentrés le vendredi avec un seul petit problème, une valise n’était pas à l’arrivée ! Peut-être arrivera-t-elle demain ?

Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner je repars à 10h30 ce mercredi.

Je décide d’emprunter la route champêtre qui passe par Quissac. Tout va bien jusqu’à Aniane où un imposant transport routier exceptionnel bouche toute la ville.

Je tourne, retourne et j’arrive à atteindre le chemin du Bourguet Naou. Ce n’était pas prévu mais j’envisage de faire la bise à Martine et Claude qui habite tout près. Mais l’encombrement suscité par l’embouteillage me fait passer par un lotissement qui me tire d’affaire car je retombe sur la route de St Martin de Londres.

Désolé belle-sœur, beau-frère ce sera pour une prochaine fois.

Contrairement à ce qui était annoncé le temps est agréable. J’en profite pour prendre 2 photos insolites.

    

J’ai échappé à la rencontre avec l’artiste

Puis plus loin dans le Gard, une pensée pour Monique et André

    

J’approche

            


Ça sent La Dombes


Et voilà, fin du voyage


A bientôt….

Au fait combien coûte le kg de mandarines chez vous ?
 
  


 



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