L'AFRIQUE EN 4x4
 
 
 
 
mise à jour le 10/03/2020                    En cours          
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Mercredi 13 Novembre 2013

Nous repassons au Burkina Faso vers 13 heures. En plus du laissez-passer (5000FCFA -7,6€), nous devons nous acquitter d’une taxe pour l’UEMOA, 2000FCFA – 3€.

La route est aussi mauvaise qu’au Togo jusqu’à Bittou.  Après, c’est mieux, moins de trous dans le bitume.

Un constat s’impose, au « pays des hommes intègres »  les gens utilisent beaucoup les ânes avec charrette, alors que nous n’en avons pas vu au Bénin et Togo.

Nous faisons étape à Koupela, « Pacific Hôtel » pour 19€ la chambre climatisée.

Jeudi 14 Novembre

Dernière ligne droite jusqu’à Ouagadougou. Nous allons directement à l’Ambassade du Mali déposer notre demande de visa : 30€ par personne, 2 photos et nous aurons nos visas demain à 11h.

Nous allons manger à l’Institut Français. Le cadre est très agréable, dans un jardin ombragé, on y mange bien et il y a internet. En plein centre de Ouaga, c’est une très bonne adresse pour faire une pause.

    

Ensuite direction l’hôtel OK INN, connu de tous les voyageurs parce qu’on peut s’installer devant l’hôtel, sous les eucalyptus gratuitement, profiter de la piscine et de ses douches. Il y a également internet (quand le réseau a suffisamment de débit !)


Evidemment, il est de bon ton de consommer un peu au bar. Vu sous cet angle, c’est un très bon plan pour les voyageurs, malgré le bruit ambiant des camions stationnés à proximité. Par contre côté hôtel, les chambres sont un  peu chères.
C’est donc ici que nous passons notre dernière soirée avec Christian(e).

Vendredi 15 Novembre

Après un bain matinal dans la piscine et le petit déjeuner sous les eucalyptus, direction l’Ambassade du Mali récupérer nos visas qui sont prêts. Sur notre route nous nous arrêtons dans une superette où nous achetons un bon camembert ! C’est la 1ère fois depuis 8 mois !

Nous retournons à l’institut Français, espérant mettre à jour le site, mais le débit internet n’est pas suffisant.

    

En fin d’après-midi, nous allons voir le village artisanal. Pour bien en profiter il faudrait y passer une bonne demi-journée. Le site est bien conçu, agréable à visiter et il y a de nombreux et très beaux objets. Une prochaine fois, nous y passerons plus de temps…
Coucher de soleil sur Ouagadougou :


Le moment du retour est arrivé pour Christiane et Christian. Vol à 22h50. Nous avons le temps de prendre un dernier  repas avant le départ de la navette pour l’aéroport. Nous sommes heureux d’avoir fait ce bout de chemin ensemble et particulièrement le retour sur cette page de notre enfance. Le transport n’était pas des plus confortables mais ils ont bien résisté ! J’espère qu’ils n’auront pas mal au dos pendant 1 mois !

    

Samedi 16 Novembre

Nous sommes contents de quitter Ouaga, sa circulation et sa poussière… Direction Bobo Dioulasso, mais nous avons prévu de faire étape à Boromo et plus précisément au campement le « Kaicedra ».
La route de Ouaga à Boromo est pleine de trous… Ensuite il y a 9kms de piste :


Situé au bord de la rivière Mouhoun, et à l’entrée du parc des deux-balé, l’endroit est réputé pour être beau et calme, et surtout visité régulièrement par des familles d’éléphants ! Nous voulons donc tenter notre chance de voir encore quelques pachydermes sur la terre d’Afrique.


Nous arrivons vers 14h au Kaicedra qui doit son nom à cet arbre immense du même nom. Le prix du camping est de 3000Frs CFA, 4,6€/pers.


Nous ne sommes pas seuls. Une famille est là, arrivée visiblement peu de temps avant nous. Nous faisons connaissance avec Jeanne et Ernest, un couple de retraités. Ils ont créé une ONG au Burkina où ils passent une grande partie de leur vie. Leurs filles, Florence et Marie-Laure sont venues passer quelques jours de vacances. Ils sont de Toulouse.

Parmi toutes les rencontres de ce voyage, nous allons vivre ici la plus surréaliste !

Ceux qui suivent assidument notre voyage se souviennent de Patrick (photographe) et Christine, de Toulouse, avec qui nous avons beaucoup sympathisé en Namibie. Donc apprenant que Jeanne et Ernest sont de Toulouse, Gilbert dit : « Je connais une seule personne à Toulouse, c’est un photographe du nom de Patrick Galibert ». Jeanne répond qu’ils ne le connaissent pas… Mais peut-être Marie-Laure

A cet instant,  Marie-Laure arrive, et effectivement non seulement elle le connait… mais ils sont voisins et amis! Etonnant non !

Elle appelle Patrick avec qui nous passons quelques minutes au téléphone… quelle coïncidence extraordinaire, dans ce coin isolé du Burkina Faso !

Après ces quelques instants d’effusion, chacun s’installe… Puis arrive un 4x4 de voyageurs. Nous ne pensions pas croiser autant de monde ici ! 

Le couple de voyageurs est Catalan. Ils s’appellent Christina et Carles. Après quelques échanges, ils disent avoir des amis à Toulouse

Incroyable mais vrai… il s’agit (encore) de Patrick et Christine, avec qui ils ont fait plusieurs voyages en Afrique. Nous avons tous un peu de mal à croire à cette « réunion » des amis de Patrick et Christine. Carles appelle Patrick qui n’en revient pas !


Dimanche 17 Novembre

La famille de Toulousain est partie dans la matinée et nous sommes restés à parler avec Carles et Christina. Discussions autour des voyages, des difficultés économiques de l’Espagne, de l’indépendance de la CatalognePassionnant ! Christina et Carles doivent partir, mais nous nous promettons de nous revoir rapidement !

    

Les éléphants ne sont pas venus au rendez-vous des amis de Patrick et Christine, mais c’est normal… Ils ne connaissent pas Patrick !

Lundi 18 Novembre

La route est bonne entre Boromo et Bobo Dioulasso. Mais les transports sont toujours très impressionnants !




A Bobo, cherchant un endroit sympa et  avec internet, nous arrivons un peu par hasard chez Marie-Jo, au « Nisondia so » qui veut dire « la maison de la gaieté ».


L’endroit est sympa, Marie-Jo est sympa et il y a internet ! Nous lui prenons une chambre ventilée à 11€. Elle a repris ces chambres d’hôtes, il y a 2 ans. Outre Marie-Jo, nous y avons rencontré,  4 étudiantes en orthophonie, de l’école de Montpellier.

Cette école parraine une école de malentendants à Bobo et chaque année 4 élèves viennent passer 1 mois ici pour travailler avec les enseignants. Nous avons croisé  4 jeunes filles passionnées, Anastasia, Claire, Emeline et Mathilde. Chapeau les filles ! Gardez votre enthousiasme toute la vie !
 
   

 




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