L'AFRIQUE EN 4x4
 
 
 
 
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Vendredi 22 mai 2015

Aujourd’hui je ne vais pas parler du « projet », sachez qu’il avance à l’allure d’une tortue fatiguée, même très fatiguée pour ne pas dire épuisée. Je vous communiquerai des informations plus précises, autant que faire ce peut, un autre jour. Pour l’instant je reviens d’une superbe ballade autour du camping « le Calme » et je me suis régalé de cette nature que j’adore, cela peut expliquer aussi  « notre » (avec Evelyne) engouement  pour cette région.
 
J’ai pris l’appareil photo, j’ai tourné à droite en sortant et à la découverte locale !


En fait il n’y a pas grand monde sur ces pistes. Beaucoup d’ânes montés ou pas,

   

   

un berger avec chèvres, moutons ou vaches.



 
La campagne est paisible. Lorsque l’on croise une personne, il y a obligatoirement un signe, un salut, un mot voire plusieurs mais jamais d’indifférence.




 
Le soleil brille mais il y a toujours cet air qui nous vient de l’océan pour rendre l’atmosphère agréable. Je ne siffle pas, je ne chante pas mais mon esprit baigne dans le bien être. Détendu j’avance même d’un bon pas.  Ici la piste tourne brusquement à gauche, dommage je voulais aller en face. Après tout personne ne m’attend alors suivons la piste. Une chèvre sur un arganier mais ici pas de berger pour demander « photo / argent ».

 
Plus loin une piste étroite par également à gauche, une femme longe le mur, elle ne me voit pas, ou n’ose me voir.


 
Vous connaissez ma logique, si je tourne toujours à gauche je vais probablement revenir tout près de mon point de départ. Tient une chaussure, puis une autre. On en trouve de nombreuses au bord des pistes mais jamais la paire !



Les arganiers sont couverts de leurs noix.

   


La récolte sera probablement bonne cette année. Les coopératives de femmes pour la production de l’huile d’argan culinaire ou cosmétique vont être ravies.

Après une longue montée à pente douce, j’arrive a un point culminant, je n’ai pas dit un col à 2000 m, mais un promontoire qui me permet de distinguer au loin l’Atlas et plus prés un village qui doit être Ida Ougourd, avec son marché typique du mercredi.

Le chemin descend rapidement et au contour d’un arganier, une maison.



Je ne saurais pas dire si elle est en cours de construction ou en cours de dégradation. Il n’est pas rare d’avoir ce genre de situation au Maroc, soit le projet est tombé à l’eau pour des raisons administratives ou financières soit il poursuit son bonhomme de chemin dans le temps, ce qui donne, dans les deux cas, une impression d’inachevée.
 
Les maisons sont maintenant plus nombreuses à l’approche du village. Celle-ci a eu 2 ouvertures qui n’ont pas du convenir, un détail, elles sont refermées. Autre détail, son propriétaire a planté de la vigne, probablement du raisin de table.




Au loin, sur ce qui doit être une route, un vieux Berliet jaune irradie l’atmosphère autant de son bruit grinçant que de son nuage de gaz d’échappement.  Il est suivi du taxi Mercedes bleu qui a tôt fait de doubler le bahut déglingué mais roulant. En face le berger, avec ses chèvres, me fait un signe.


 
Je me trouve donc maintenant à l’entrée du village d’Ida Ougourd, comme je l’avais pressenti. Sur la route goudronnée, je reconnais cette maison que nous avions visitée plusieurs fois lors de nos précédents voyages.


 
La dernière fois, un soit disant agent immobilier rencontré sur les lieux nous avait dit qu’elle n’était pas à vendre mais vouée à une démolition, frappée par un alignement relatif à l’oued pas loin après une nouvelle loi sur les distances à respecter par rapport au cours d’eau. Il n’y a pas de doute, la situation a évoluée, elle parait plus fringante qu’à notre dernier passage. Le mur de clôture, avant troué est maintenant totalement réparé. La maison sans être finie a retrouvé des couleurs. Alors un agent immobilier qui n’en était pas un ? Une nouvelle loi qui réduit les distances à respecter ? Inch Allah.
 
Ma promenade se termine avec encore une chaussure sur le bord de la chaussée, celle-ci aurait pu faire la paire avec la première repérée sur la piste, elle est trop loin pour vérifier et de toute façon je n’en ai pas besoin, mes baskets « Salomon » ont tenus le coup et mon genou aussi.


 





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