Dimanche 24 mai 2015 C’est le WE et ici comme partout l’activité est au repos, je n’aurais pas d’information complémentaire s’agissant de notre maison donc j’attendrai pour vous donner des nouvelles. Il y en a mais il faut être patient, et je sais de quoi je parle ! Le taros souffle, la température est clémente, alors je repars pour un petit tour dans la campagne locale, d’autant que ce matin et comme hier soir, un vacarme venant de très près abasourdi le l’atmosphère ambiante. Vu, derrière ce long mur qui longe le camping, se dresse une machine à forer, alors pas de dimanche pour l’ouvrier et pas de calme pour l’environnement. ![]() Griz’Land est au repos derrière son mur de protection, il recharge ses batteries. ![]() Je prends la même direction, disons plus à droite que vendredi. Ca commence mal, je me retrouve dans un nuage de poussière suite au passage de deux véhicules. Rapidement la clarté revient et je peux m’avancer. ![]() ![]() Il semble que ce soit plus habité de ce côté-ci mais toujours ces bâtisses à moitié finies. ![]() Quel contraste entre cette belle entrée et cette casse automobile tout juste à côté. Amateur de 4L semble t’il ! ![]() ![]() ![]() Dans cette zone légèrement en creux, je constate que des trous ont été façonnés pour permettre le passage de l’eau lors des grosses pluies d’automne. A prendre en considération dans notre (futur) terrain. ![]() ![]() J’ai quitté le hameau maintenant, et je me retrouve dans un secteur plutôt bien cultivé. Même au beau milieu des arganiers pousse des céréales, ici de l’orge peut être ? Puis en contrebas du maïs. ![]() ![]() Le paysage change au fur et à mesure que je progresse. Ce qui était une piste devient sentier. ![]() Sur ma gauche des oliviers et des figuiers sur un terrain caillouteux mais entretenu. ![]() Derrière des grenadiers en fleur, ainsi que des figues de barbarie. ![]() ![]() ![]() Depuis quelques minutes un air trottine dans ma tête, « Aujourd’hui peut être » (ou alors demain) interprété par Fernand SARDOU, FERNANDEL et récemment Guy MARCHAND. Il est adapté, ici ça sent bon le midi, le farniente! Sorti de nulle part, cette maison, plutôt ce château là-bas à droite de cette forêt si belle. Dommage que les infrastructures pour l’électricité récente gâchent un peu les vues. ![]() ![]() Puis cette autre ![]() et encore celle-ci ![]() Je poursuis mon escapade champêtre, le sentier est au croisement de plusieurs, alors aujourd’hui ce sera à droite, forcément, souvenez-vous la logique ! ![]() Le sentier devient trace, peu importe l’orientation est bonne. ![]() Sous les arbres des tas de pierres, c’est l’épierrage, il permettra d’agrandir les parties cultivées. ![]() Il n’est pas rare de voir les branches épineuses d’arganiers utilisées comme clôture. Ces haies de protection sont efficaces et les franchir s’avèrerait dangereux parce que très piquant. ![]() Alors qu’il me semblait maintenant être très éloigné de la civilisation, voici qu’au détour de ce muret déjà la route d’Ida Ougourd se fait entendre. ![]() Ne me lassant pas de découvrir, je décide de traverser le goudron et de poursuive par ce qui est à nouveau une piste. Je ne suis pas déçu car seulement à quelques pas, une magnifique demeure s’offre à moi. En fait je ne vois rien de la maison, mais ce que je vois de son mur d’enceinte est une palette de couleurs à la Monet. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() A l’angle du mur, un robinet au-dessus d’un petit bassin. Je vérifie, l’eau coule à son ouverture. Pour qui ? Pour quoi ? Peut être tout simplement pour autrui. ![]() Une femme s’affère à ramasser le blé. ![]() ![]() Deux autres reviennent de la lessive, probablement dans le lit de l’oued Ksob qui coule dans une faille au milieu de la prairie fertile. ![]() ![]() D’ailleurs, loin de moi, les moissonneurs s’activent, pas de dimanche, il faut couper puis remplir la charrette tirée par le tracteur ou enfouir dans la benne du camion. ![]() ![]() ![]() Pendant ce temps et tout près, les vaches paissent accompagnées d’un dromadaire. ![]() Que cache cette porte cloutée ? Probablement encore un havre de paix. ![]() Après ce champ ondulant sous le souffle du vent venu de l'océan, taros, le vieux portail inutilisé du camping m’indique que la promenade est finie. ![]() ![]() Le bruit de la foreuse ne se fait plus entendre, je vais pouvoir assouvir ma soif tranquillement. ![]() |