Des camions livrent du sable, du gravier, des parpaings…. Des mesures sont prises pour monter la cabane de chantier. Celle-ci abritera le matériel et le gardien (oui il devrait y avoir un gardien de nuit !) En un rien de temps, la cabane est montée Un ouvrier est affecté à la préparation du thé et des repas Ça bouge bien, mais, et oui, il y a un petit problème ! Les fouilles faites à la pelleteuse ne sont pas tout à fait à leurs places ! Alors que je suggère un retour de l’engin pour reprendre les quelques m3 à sortir Mohamed et/ou Abdallah, je ne sais pas, décide(nt) que la reprise se fera à la main. L'image ci-dessus montre le futur emplacement en sous-sol du local dit technique (5m x 4m environ), cela vous donne une idée de gravât à retirer ! Travail de forçat, mais il en est ainsi en Afrique comme dans beaucoup d'autres pays du monde où le prix de la main d'œuvre n’est pas comparable à celui de l'occident ! Le jeudi Mohamed n’est pas bien (problème d’acouphène) mais j’insiste pour qu’il vienne faire un tour sur le chantier dans la journée. J’en profite pour prendre un bon petit déjeuner à la Noisette. Un café bien exposé et tout près de l’appartement. Ensuite je vais voir Noureddine (le pépiniériste) pour ajuster son offre. Nous n’en sommes pas encore à planter mais le moral aidant j’apprécie de parler de l’avenir de notre projet. Nous sommes seulement au 2ème jour de reprise d’activité mais, à mon arrivée, je constate avec satisfaction de nouvelles livraisons : ciment et ferraille. En plus le nombre d’ouvriers augmente. Parmi eux celui qui est appelé le ferrailleur. Je suis invité avec l'équipe à partager le repas de midi . C’est un tajine de légume longuement cuit sur un feu de bois. Il faut se mettre à l’ombre, le soleil brille ! C’est très bon. Le ferrailleur s’est installé. Son gabarit posé sur un établi de fortune en moellons. Il confectionne les embases, les épingles et autres poutres avec 3 pinces : coupante, rotative et à couder. |